Choix du matériau, présence ou non de surface vitrée, orientation : si la construction d’une extension permet de répondre à de nombreux problèmes dont celui du manque de place, elle suppose aussi beaucoup de questions. Parmi ces dernières, le fait de devoir recourir ou non à un architecte. Qu’en est-il ?

Architecte : quand faut-il y recourir quand on fait construire une extension ?

Pour savoir si le recours à un architecte est obligatoire, il faut s’enquérir de la surface au sol que va constituer l’extension, en plus du bâtiment existant.

Ainsi, si la surface totale au sol est inférieure à 150m², il ne sera pas nécessaire de faire appel à un architecte.

Par contre, son expertise sera obligatoire pour toutes les surfaces supérieures. Il sera également nécessaire de faire une demande de permis de construire auprès de la mairie et plus particulièrement du service urbanisme.

En cas de PLU ; cet acronyme signifiant Plan Local d’Urbanisme ; certains matériaux ne sont pas acceptés, de même qu’un propriétaire peut se voir refuser certains coloris. Le PVC, par exemple, fait partie des matériaux qui n’ont pas bonne presse dans les communes où se trouvent des bâtiments historiques, alors que le bois ou l’aluminium sont acceptés, généralement.

Il faut néanmoins se demander lequel sera le plus simple à entretenir et indéniablement, la palme revient à l’aluminium.

Le bois en tant que matériau vivant attire les champignons et les insectes. Sans traitement préventif, il serait amené à vieillir prématurément, sans compter la perte de solidité si le bois était attaqué par des mérules et autres vrillettes. Aucun risque à ce sujet avec l’aluminium qui reste beau comme au premier jour.

Quelles sont les réglementations à respecter quand on veut une extension chez soi ?

Faire appel à un architecte quand l’emprise au sol total excède 150m² suppose de payer les prestations de ce professionnel.

Il serait donc tentant de ne pas respecter cette obligation. Pourtant, les sanctions dans ce cas peuvent être très lourdes, notamment financièrement puisqu’il faudrait alors s’acquitter d’une amende pouvant aller jusqu’à 300 000 euros, sans compter que l’extension pourrait être détruite avant de se voir demander une remise en état.

Il faut cependant savoir que le coût de l’architecte ; qui peut être au forfait ou au pourcentage (il prend entre 8 et 12% du coût de la construction HT) ; comprend l’élaboration du dossier de permis de construire en incluant ses conseils et recommandations. Il est donc plus probable d’obtenir une réponse favorable de la part de la mairie (dans un délai généralement de trois mois).

Un panonceau doit être affiché dès l’autorisation obtenue pour pouvoir laisser le temps aux personnes de se manifester (notamment voisinage), afin de pouvoir commencer ou pas les travaux. Il ne sera retiré qu’à la fin de la construction.

Il restera ensuite à déclarer l’extension au service fiscal le plus rapidement possible après la fin des travaux pour que cela soit pris en compte pour le calcul de la taxe foncière. Là encore, ne pas le faire expose le propriétaire à des sanctions.

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